INTERVIEW DIDIER RABAT

"C'était essentiel de pouvoir s'identifier avec le public."
Peu de familles peuvent se targuer d'avoir eu 2 fils devenir joueurs de foot professionnels. Le clan Rabat, oui. Didier et Thierry ont, non seulement réussi à se construire une belle carrière, mais en plus la fratrie a défendu dignement les couleurs toulonnaises! Nous vous proposons aujourd'hui de découvrir, ou redécouvrir, le cadet: Didier. 4 saisons et 100 matchs en azur et or! Un physique, une gueule et une grinta qui imposent le respect. Nous le remercions de nous avoir accordé un petit moment...
DIDIER, POURQUOI AVOIR CHOISI LE SPORTING ?
Parce que c'est le club de mon coeur et LE club de foot varois, bien qu'ayant débuté avec mes frères au racing .
QUEL JOUEUR DU SPORTING T'A LE PLUS MARQUÉ ?
Il y en a 2. Tout d'abord, Eric Vicent, qui était comme moi de Claret. Il jouait latéral avec les Alfano, Dalger. Je venais à Bon Rencontre pour le voir. Il était rugueux, c'était un battant. Et puis, il y a eu David Ginola: talentueux et humble. Le meilleur qui ai joué au sporting.
UN SOUVENIR, UNE ANECDOTE SUR TON PASSAGE A TOULON ?
J'ai tant de souvenirs et d'anecdotes. Des superbes rencontres avec des joueurs à la mentalité exemplaire. Un coach que l'on estimait: Luigi. On était potes sur le terrain et en dehors. On était sûrement pas les meilleurs, mais on avait la grinta, des vertus guerrières, le don de soi, l'aide au partenaire, la solidarité. On ne nous a jamais marché dessus. Bref, on craignait dégun! Mon souvenir à moi, c'est la montée en D2 avec le titre en 96!
UN MATCH EN PARTICULIER ?
De deux matchs. Le match de champion de France contre St Leu et le match de coupe de France contre Bordeaux dans un Mayol plein à craquer, et dans une ambiance de folie pendant les prolongations. Mais mon plus grand regret, c'est d'avoir perdu le tour d'après contre Montpellier alors qu'avec un peu plus de réussite, on avait largement la place de passer.
EN QUELQUES MOTS, SI TU DEVAIS RÉSUMER TON AVENTURE TOULONNAISE?
Mon aventure Toulonnaise en tant que joueur et de coach de la réserve a été fabuleuse à vivre. Nous, j'insiste sur le nous, étions en grande majorité des Toulonnais purs er durs. C'était essentiel pour pouvoir s'identifier avec le public et partager tous ces moments intenses. Les équipes nous craignaient, ce qui nous donnait un ascendant psychologique. Il y avait une ambiance magnifique au sein du groupe, et quand les jeunes intégraient le groupe pro, ils se sentaient de suite à l'aise. Et l'ambiance Toulonnaise, la communion avec ce public extraordinaire.
QUE DEVIENS-TU ?
Je suis conseiller technique départemental au sein du conseil général. Je m'occupe de la formation des éducateurs, du développement du foot en milieu scolaire, du foot féminin et du foot diversifié (futsal, beach soccer). Et au niveau régional, j'encadre les sélections de la ligue Méditerranée.
DIDIER ET LE SPORTING :
Milieu.
1995/1996: 34 matchs. 7 buts.
1996/1997: 40 matchs. 3 buts.
1997/1998: 31 matchs. 2 buts.
1998/1999: /