INTERVIEW SÉBASTIEN SOULAS


"Ici le public aime le sang et la sueur."


Il y a des joueurs pour qui défendre les couleurs azur et or était une évidence tant c'était gravé dans leurs gènes. Toulonnais pure souche et fier de l'être, il a été de tous les combats, de toutes les luttes, partout, sur tous les stades, sans jamais tricher. Il aura tout donné à ce club et les supporters lui rendront bien. Il aura aussi tout connu avec le sporting, du paradis de la division 1 aux affres du cfa2. Ce  défenseur emblématique saura se faire respecter et craindre de ses adversaires. Il aura toujours fait l'unanimité dans les tribunes et dans son équipe. Aujourd-hui, c'est avec Sébastien Soulas que nous allons passer un moment.


SÉBASTIEN, POURQUOI AVOIR CHOISI LE SPORTING ?

C'était le club phare de la région, tout le monde voulait y jouer. Alors j'ai passé des détections et j'ai été retenu. J'ai quitté le club des Routes et je suis arrivé à l'âge de 10 ans.


QUEL JOUEUR DU SPORTING T'A LE PLUS MARQUÉ ?

Déjà, Fred Meyrieu. Très bon techniquement, qui s'impliquait dans le groupe, avec la grinta et la mentalité Toulonnaise. Il ne lâchait jamais rien. Ensuite Luigi Alfano. On jouait au même poste, et j'ai eu la chance de jouer avec lui, c'était ma première saison en pro et lui sa dernière.


UN SOUVENIR, UNE ANECDOTE SUR TON PASSAGE A TOULON ?

Un souvenir ? la montée de cfa en national. On revenait à la porte du foot professionnel. Y'avait tout à ce moment-là: une super équipe avec encore des Toulonnais purs et durs, avec une super ambiance dans le groupe, de la grinta, un stade plein, un entraineur compétent, des supporters de folie. D'ailleurs quand j'étais capitaine, je leur disais aux nouveaux: "Ici, le public aime le sang et la sueur ". C'était aussi fort que lorsqu'on était en division 1 !


UN MATCH EN PARTICULIER ?

Sans aucun doute, mon premier match en première division,  j'avais dix-sept ans, c'était à Metz (on a perdu 4 à 1), j'ai joué 40 minutes en deuxième mi-temps. C'était l'aboutissement d'un rêve d'enfant !

Et puis aussi un match de division 1 contre Auxerre. Fallait gagner pour se sauver et on a perdu 2/1. On n'a pas réussi et le club est tombé. Je me dis souvent que si l'on avait gagné, on en serait peut-être pas là. Ça aurait peut-être changé les choses. Bref, j'ai beaucoup de regrets pour ce qui est mon pire souvenir Toulonnais !


QUE DEVIENS-TU ?

Je travaille à la mairie de Toulon et je m'occupe des U19 excellence à Sanary.


SÉBASTIEN ET LE SPORTING :

1990/1991: équipe B.

1991/1992: 2 matchs.

1992/1993: 16 matchs.

2002/2003 : 19 matchs. 1 but.

2003/2004 : 27 matchs. 1 but.

2004/2005: 18 matchs.

2005/2006: 30 matchs.

2006/2007: 14 matchs. 1 but.

2007/2008: 12 matchs.