INTERVIEW BERNARD CASONI
"Rolland, il m'a recruté sur mon lit d'hôpital!"
Recruté par Rolland Courbis en personne, ce défenseur répondait exactement aux "critères" imposés par celui-ci, à savoir: dur dans le combat, ne rechignant jamais à la tâche, ne s'avouant jamais vaincu et avec un coeur gros comme çà. Son parcours Toulonnais le mènera, tout comme Bernard Pardo, en équipe de France. Il correspondra aux folles années Toulonnaises dans l'élite du foot Français. Il restera sur la rade 5 ans durant lesquelles il contribuera à faire du sporting un club respecté. Aujourd'hui, c'est avec Bernard Casoni que nous vous proposons de passer un moment.
BERNARD, POURQUOI AVOIR CHOISI LE SPORTING ?
En fait, je jouais en division 2 à Cannes, j'étais blessé et hospitalisé suite à une rupture des ligaments croisés. J'avais joué contre le sporting en division 2 et j'avais dû être "repéré" par Rolland, et il m'a recruté sur mon lit d'hôpital. C'était pour moi aussi l'occasion de joueur en division 1.
QUEL JOUEUR DU SPORTING T'A LE PLUS MARQUÉ ?
Sans aucun doute Delio Onnis. Il avait tout, l'intelligence, le talent et c'était un buteur! Après, ailleurs, j'ai connu d'autres très bons joueurs. Mais à Toulon, lui m'a marqué.
UN SOUVENIR, UNE ANECDOTE SUR TON PASSAGE A TOULON ?
Ma première année à Toulon en première division où je débute en même temps qu'Olmeta. Je sors d'une grosse blessure, et au final, on termine sixième. Il y a aussi la dernière année où l'on fait une superbe saison (on termine cinquième) et où je suis convoqué en équipe de France. J'ai plein de bons souvenirs à Toulon, où j'ai joué avec les Dib, Pardo, Mendy, Chaussin, Marsiglia et les anciens Bérenguier, Alfano.
UN MATCH EN PARTICULIER ?
La première année, contre Paris à Toulon. On leur on a mis 5, c'était un beau cadeau de noël pour nos supporters.
EN QUELQUES MOTS, SI TU DEVAIS RÉSUMER TON AVENTURE TOULONNAISE?
J'ai joué au sporting grâce à Courbis qui a du flair et l'audace de me faire confiance en me recrutant blessé. Il avait le coup pour faire venir des joueurs revanchards ou en devenir. On avait peu de moyens et pourtant, on avait une équipe qui tenait la route grâce à la malice. Et puis j'ai rapporté deux fois 1 milliard au sporting avec mes transferts à l'om et au matra racing. J'étais une bonne tirelire (rire).
QUE DEVIENS-TU ?
Je suis un entraineur sur le marché, et j'ai quelques contacts.
BERNARD ET LE SPORTING :
Défenseur.
1984/1985: 38 matchs.
1985/1986: 26 matchs.
1986/1987: 37 matchs.
1987/1988: 35 matchs.