INTERVIEW GYORGY BOGNAR


 "Le foot à Toulon était génial."


Encore un international qui aura revêtu la tunique azur et or. Ce milieu de terrain, sera appelé à 43 reprises pour défendre les couleurs de son pays: la Hongrie. Il sera resté deux saisons au sporting, mais aura marqué au fer rouge les mémoires des plus anciens d'entre nous. Dans les vieilles travées de Bon Rencontre, ou sur les réseaux sociaux, on parle encore de ce joueur combatif, appliqué, sérieux et loin d'être maladroit devant les buts adverses. Il marquera huit buts sous le maillot de la rascasse. Il fait aujourd'hui, partie du "patrimoine" footballistique du club de la rade. Ce jour, c'est avec György Bognar que le musée vous propose de passer un moment.


GYORGY, POURQUOI AVOIR CHOISI LE SPORTING ?

J'étais dans le sud de la France avec l'équipe nationale Hongroise pour un stage de préparation et on a joué un match amical contre Nice. Rolland Courbis est venu assister à ce match. On s'est rencontrés, il m'a proposé un contrat. C'était quelque chose de merveilleux pour moi. J'ai accepté et je suis arrivé à Toulon.


QUEL JOUEUR DU SPORTING T'A LE PLUS MARQUÉ ?

Difficile de ressortir un joueur en particulier. Cette équipe était composée de très bons joueurs. D'ailleurs, pas mal d'entre eux jouaient dans les équipes nationales: Française, Camerounaise ou Ivoirienne, c'est dire. Mais, si je devais ressortir quelques noms, je dirais Bernard Pardo ou Bernard Casoni. Mais je le répète, il y avait énormément de bons joueurs dans ce groupe et je me suis vraiment noué d'excellentes amitiés avec tout le monde, et cela dure aujourd'hui encore.


UN SOUVENIR, UNE ANECDOTE SUR TON  PASSAGE A TOULON ?

J'en ai tellement, mais j'ai adoré mon passage à Toulon. L'équipe était très bonne. C'était une très très belle période de ma vie. Le club était au top. J'ai adoré ma vie dans le sud de la France. Mais ce que je retiendrais surtout, c'est que le foot à Toulon était génial.


UN MATCH EN PARTICULIER ?

Je me souviens parfaitement de plusieurs matchs mémorables pour moi, mais celui que je retiens, c'est mon premier match avec le sporting à Lens. J'avais une petite blessure, j'étais remplaçant, je n'ai eu que 20 minutes de jeu et à la 90e, je marque le but et on gagne 1 à 0. C'était un coup franc aux 18 mètres, Bernard Pardo me fait une passe, je tire et je marque.


EN QUELQUES MOTS, SI TU DEVAIS RÉSUMER VOTRE AVENTURE AU SPORTING?

L'Amitié, voilà ce que je retiens de mon passage à Toulon. Nous nous entendions tous très bien. Y compris avec mes voisins, qui sont devenus les parrains et marraines de mon plus jeune fils. Nous sommes restés en contact jusqu'à ce jour et je les ai vus l'an passé. Ils étaient venus me voir en Belgique, et même en Hongrie.

QUE DEVIENS-TU ?

Je suis entraîneur depuis de nombreuses années. J'ai consciemment entraîné des clubs de deuxième division, car  parallèlement à cela, j'avais des activités à la télévision. Cette saison, j'ai accepté une offre en OTP Bank Liga, la première division Hongroise. J'entraîne le club de Paks. Nous ne travaillons qu'avec des joueurs Hongrois, c'est la philosophie du club. Nous sommes actuellement deuxièmes au classement derrière Ferencvaros, donc pour l'instant, tout va bien.


GYORGY ET LE SPORTING :

Milieu.

1988/1989: 32 matchs. 4 buts.

1989/1990: 30 matchs. 7 buts.