INTERVIEW VICTOR RAMOS


"À Toulon le public, c'est comme en Argentine."

Notre invité d'aujourd'hui fut international A dans son pays : l'Argentine. C'est dire le pedigrée de cet attaquant qui sera resté deux saisons sur la plus belle rade d'Europe. Avec trente-deux buts inscrits en azur et or, il aura prouvé à Rolland et Delio qu'ils ne s'étaient pas trompés sur leur choix de faire signer au sporting un vrai renard des surfaces.

Réputé travailleur, sérieux, tout autant que pour sa gentillesse. Il n'aura laissé que de bons souvenirs aux supporters de ce sporting doré.

Aujourd'hui, c'est avec Monsieur Victor Ramos que le musée vous propose de passer un moment.  


VICTOR, POURQUOI AVOIR CHOISI LE SPORTING ?

C'est Rolland Courbis et Delio Onnis qui sont venus me chercher à Nantes, tout simplement.


QUEL JOUEUR DU SPORTING T'A LE PLUS MARQUÉ ?

Roger Mendy. Il était très très fort, incroyable. Mais aussi Pascal Olmeta dans les buts, Paga, René Marsiglia, Bénédet, Laurent Roussey. Roger Ricort aussi. Bernard Pardo,  Albert Emon qui était très bon, et un autre argentin : Jorge Dominguez. Il y avait beaucoup de bons joueurs à Toulon.


UN SOUVENIR, UNE ANECDOTE SUR TON PASSAGE À TOULON ?

La vie sur la Côte d'Azur. Le soleil, la chaleur et la gentillesse des gens. Toulon est une belle ville et j'aimais me promener sur le marché de légumes du cours Lafayette. On a visité Marseille, Nice, Monaco. Vraiment avec mon épouse, on a passé un super moment à Toulon et moi au sporting.


UN MATCH EN PARTICULIER ?

À Nantes. On fait match nul, je marque et on se maintient là-bas. Contre  Bordeaux aussi, qui était une grosse équipe. On fait match nul à Toulon et je marque. Même là-bas à Bordeaux, mais on perd. À Monaco aussi, où je marque et on gagne deux à zéro.


EN QUELQUES MOTS, SI TU DEVAIS RÉSUMER TON AVENTURE TOULONNAISE:

C'est la chaleur du public. À Toulon le public, c'est comme en Argentine. Ils sont chauds, bruyants et te poussent toujours. Vraiment, ça m'a marqué ça. J'ai aimé la vie et le foot là-bas et j'aimerais un jour y revenir si j'en avais l'occasion. J'espère qu'un jour le club reviendra en première division, car le public mérite. Je suis et je sais que c'est dur. 


QUE DEVIENS-TU ?

Je travaille pour le Nevell's old boys à Rosario. Je m'occupe des équipes de jeunes du club. Je suis entraîneur spécifique des attaquants.

Mais je voulais remercier encore une fois tous les gens de Toulon de leur accueil et de leur gentillesse, vraiment. Avec mon club en Argentine, c'est le sporting qui est dans mon coeur. Bonne continuation à vous tous !


VICTOR ET LE SPORTING :

Attaquant.

1985/1986 : 38 matchs. 19 buts.

1986/1987 : 29 matchs. 13 buts.